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vendredi 13 mars 2015

Je n'irai pas travailler le dimanche 15 mars. LOL. (Quelques raisons) d'aller à Denfert-Rochereau.

Pierre Laroque : 1907 - 1997. Fondateur de la Sécurité sociale.

Je vais aller dimanche 15 mars 2015 manifester contre la loi de santé.

Je manifesterai pour montrer que je ne suis pas content.

Je vous ai déjà expliqué en préambule contre qui et avec qui je vais défiler (LA).


Voici (LA) sur le site officiel du gouvernement le justificatif, je dirais, en termes marketing, l'accroche de cette loi.

Notre système de santé est performant mais inéquitable, c'est pourquoi il est indispensable de le refonder. La loi de santé s'articule autour de trois axes : prévenir avant d’avoir à guérir, faciliter la santé au quotidien et innover pour consolider l'excellence de notre système de santé.

Ce préambule est à la fois un tissu de mensonges et un programme atterrant de santé publique quand on connaît les tenants et les aboutissants de tout cela (corruption, fraude, concussion, sur diagnostics, sur traitements, dépistages sauvages, prévention inexistante, prises illégales d'intérêts, pots de vin, et j'en passe).

Pour ce qui est du projet lui-même, vous le trouverez ICI.

Je fermerai donc mon cabinet ce dimanche (j'ajoute qu'il est fermé tous les dimanches pour ceux qui n'auraient pas compris).

A l'origine il y avait trois raisons essentielles pour que je refuse cette loi de santé.

Je vous les expose : 
  1. Le Tiers-Payant Généralisé. Je suis contre pour des raisons purement administratives car je ne veux pas que ma secrétaire passe son temps à récupérer des impayés ou à ne pas récupérer des impayés (je ne parle donc pas des médecins qui n'ont pas de secrétariat ou un secrétariat à mi-temps... la double peine pour eux...), je refuse cette mesure "socialiste" qui est un chiffon idéologique sur lequel est inscrit le slogan "Accès aux soins pour tout le monde" pour faire passer le reste, à savoir et surtout le fait que la médecine générale est considérée comme de la merdre en barre par des décideurs qui, ne sachant pas ce que c'est que de prendre un rendez-vous chez leur médecin traitant, pensent que les pauvres en sont privés. Pour le reste, les arguments à la khon sur le patient doit payer de sa poche, il faut responsabiliser le patient, cela va augmenter le nombre d'actes, tout ce qui est gratuit ne vaut rien, c'est du flan intégral et des arguments d'hypocrites. Les médecins et les patients sont irresponsables et on le sait depuis longtemps, les médecins en prescrivant tout et n'importe quoi à des malades (ce serait un moinre mal, à des citoyens) qui sont heureux de profiter du système par tous les bouts avec la complicité des premiers. Les médecins et les patients, dans une grande danse effrénée, font du consumérisme à tout va et participent au gâchis généralisé des ressources sans que l'on ressente la moindre amélioration sur la satisfaction de tout le monde et sur l'amélioration des indices de santé publique. L'autre argument selon lequel les honoraires ne vont plus dépendre que d'un tiers qui ne serait pas le patient pourrait effectivement être recevable si cela n'était pas déjà le cas pour environ 70 % d'entre eux... Encore qu'au bout du compte, ce soient quand même les  cotaisations qui règlent tout cela (sans compter le déficit chronique des comptes publics). Non, le problème est administratif, la multiplicité des payeurs (et la multiplicité des régimes, vache sacrée de la République), l'absence de guichet unique, et les difficultés que vont entraîner le paiement d'actes déjà insuffisamment rémunérés. Je serai donc pour quand les problèmes de paiement seront résolus, ce qui n'arrivera jamais.
  2. Les réseaux de soin organisés par les mutuelles. Je suis contre. "La loi permet donc la mise en place de réseaux de soins et autorise les mutuelles à conclure des conventions avec certains professionnels de santé, les assurés pouvant bénéficier de tarifs moins élevés et de meilleurs remboursements." Voir ICI. Nous nageons en plein délire. Les assurés des mutuelles qui, en théorie, n'avancent pas d'argent pour des examens complémentaires, vont payer moins cher. Et c'est la mutuelle qui va choisir pour le médecin traitant quels seront les médecins et les endroits où ils pourront adresser les patients. C'est la générication de la santé et de l'adressage aux spécialistes d'organes. Comment les choix seront-ils faits ? Sur quels arguments ? Sur l'épaisseur de la moquette ? Sur le nombre (non déclaré) d'infections nosocomiales ? Sur le classement du journal Le Point ? Mais il est possible également que le parcours de soin passe à la trappe : les assurés (vous avez remarqué que je n'ai parlé ni de citoyens ni de patients) liront que le docteur X est agréé Mutuelle Machin et il ira le voir in petto.  J'ai toujours été contre les réseaux de soins ou plutôt contre les soins en réseaux (voir ICI) parce que j'ai toujours pensé qu'il s'agissait de l'exportation hors les murs des pratiques et des diktats hospitaliers. Et dans ce cas il n'y avait pas d'intervenants extérieurs au monde médical. On va passer du disease-management CPAM (les khonneries à la Sophia dont l'inanité et l'inutilité sont évidentes et ont été montrées ICI par exemple) au disease-management mutualiste étendu au delà des pathologies chroniques (voir LA pour des informations en français sur le modèle). La loi de santé va formaliser dans le mauvais sens, celui du choix des non médecins (Guillaume Sarkozy, impudent capitaine de mutuelle, par exemple) pour les médecins et pour les patients. Au lieu d'un système de soins centré sur les patients (patient-centered care) cela deviendra un système de soins centré sur les mutuelles qui ne représentent que l'AMC dans le remboursement, c'est à dire très peu, et qui gèreront les choix des médecins. Le monde à l'envers. C'est ce que les Anglo-Saxons appelleraient le stakeholder-centered care. Une abomination.
  3. Le pouvoir des ARS. Désormais les ARS auront les pleins pouvoirs, aidés en cela par la représentation nationale, pour décider de l'implantation des médecins généralistes, pas des spécialistes d'organes qui sont de grandes personnes, mais aussi pour décider de l'implantation des services, des IRM (voir LA) et le reste. La rationnalisation de l'offre de soins est évidemment un objectif louable car ne rien faire signifierait laisser le marché s'auto-réguler, ce qui est une imposture libérale bien connue. Mais les ARS sont les instruments du pouvoir politique, pas les acteurs des politiques de santé, il y a bien des comités de pilotage mais ce sont des comités croupions, le décisions étant prises auparavant. Les ARS, en outre, sont un repaire d'incapables qu'il a fallu recaser à la suite des regroupements multiples, salaires élevés, postes irresponsables, incompétence notoire, voitures de fonction et appartements dans le même genre, après le démantèlement de différentes structures antérieures (comme l'ASE par exemple). On ne peut faire confiance à ces profiteurs ignares du système qui ne connaissent rien à la santé mais qui, forts des modèles économiques extérieurs, et de leurs lectures hâtives sur des expériences étrangères, se posent en experts de la réorganisation des territoires, des coeurs et des reins.
En réalité, il y a bien d'autres raisons, vous vous en doutez. Les énumérer serait fastidieux mais ferait aussi oublier qu'il nous faut d'abord proposer et ensuite négocier. Il ne faut pas que cette manifestation soit un catalogue de récriminations mais un catalogue de propositions.

Comment réécrire la Loi Santé ? J'entends bien les slogans "No Négos" mais est-ce bien raisonnable alors que le corps médical et les professions de santé en général tirent à hue et à dia dans des directions parfois opposées ? Quel est le point commun entre le médecin généraliste salarié qui travaille à mi-temps ou à temps partiel en PMI et le radiologue interventionnel qui travaille dans plusieurs cliniques à la fois ? Quel est le point commun entre le médecin généraliste rural qui fait lui-même les points de suture et le médecin généraliste urbain dont le SAMU est distant de quelques minutes ? Quel est le point commun entre l'ophtalmologiste libéral en secteur 2 et le psychiatre libéral en secteur 1 ? Mais je pourrais multiplier les exemples à l'infini. Dire que la FHF (Fédération Hospitalière de France) ne cesse de casser du sucre sur les libéraux qui seraient à l'origine de l'engorgement des urgences, dire que le toujours médiatique Patrick Pelloux, dire que les cliniques privées sont déjà sous la coupe des fonds de pension, dire que les mutuelles, dire que... Si je voulais faire de la démagogie je dirais que le seul point commun c'est le patient. Mais où est le patient ? Est-il visible ? Ou n'est-il qu'un enjeu économique et de pouvoir de plus ? Ou n'est-il qu'un instrument au service de tous ?

Le slogan "No Négos" est un slogan creux car les grandes avancées sociales (il en est même qui souhaitent des accords de Grenelle...) ont été obtenues, certes par la revendication, mais, plus encore, par la négociation.

Quant aux états-généraux de la médecine proposés par d'autres ou les mêmes, ceux qui ne sont pas capables de lire la lettre d'un correspondant jusqu'au bout ou d'écouter leur patient jusqu'au bout de ses plaintes, ils voudraient une grande messe, j'imagine le bordel, et on pourrait réunir ce petit monde jusqu'à la fin de la présence de médecins généralistes authentiques dans le paysage médical français, que certains se battraient encore pour être sur la photo.

Car la plus grosse urgence, c'est la disparition programmée de la médecine générale et de certaines spécialités.

Où sont les propositions pour que la médecine générale ne disparaissent pas ? Où sont les propositions pour que plus de 17 % de médecins généralistes formés s'installent en libéral ? A part le C à 50 euro ?

Nous le verrons la prochaine fois.

Illustration : Pierre Laroque (voir ICI pour quelques éléments le concernant).

samedi 17 juillet 2010

GESTION DE LA SANTE PUBLIQUE A CONTRE COURANT : ET LA FRANCE EN EST FIERE !

Au moment où le NICE britannique fait un bilan pour le moins contrasté de sa politique de paiement à la performance (Quality and Outcomes Framework) et que l'Assurance Maladie s'engage dans une version française (c'est à dire à la traîne, aréflexive et incapable de s'auto-évaluer) appelée CAPI, l'Etat Français, fort de l'expérience désastreuse et centralisatrice de la gestion de la grippe A/H1N1v, concentre les pouvoirs dans des Agences régionales de Santé (ARS) qui sont l'exemple type du (catastrophique) managériat à la française : beaucoup de bureaucrates incompétents recasés des différentes structures qui ont été cassées pour diriger peu d'opérationnels qui, au mieux, seront déplacés géographiquement et, au pire, seront affectés à des tâches qu'ils ne connaissaient pas et qu'ils effectueront dans des lieux inconnus. Sans compter le non renouvellement des contractuels qui n'ont ni la chance d'avoir fait des études, ni d'avoir la carte du parti, ni d'être connus pour avoir atteint le point Peter stratosphérique. Nul doute que les bureaucrates incompétents qui dirigent des services dont ils ignoraient l'existence la minute d'avant leur désignation et qui n'ont jamais lu un texte en ce nouveau domaine (et qui ne liront rien mais se feront faire des résumés ad hoc pour pouvoir briller lors de présentations à la presse), demanderont des rapports et des rapports afin que l'InVS, autre structure croupion de cette République bananière dont Roselyne IMC Glaxo est le fleuron et dont des journalistes consciencieux feront l'éloge pavé de critiques permettant de mieux faire passer le fond insipide, l'InVS, dis-je, puisse publier des rapports palpitants sur l'épidémie de grippe à la française. Pendant ce temps notre ami Antoine Flahault, héros de la médecine catastrophe, continue à vaquer à ses occupations rennaises, tout comme le célèbre Jean-Claude Manuguerra dont les prestations télévisées ne manquaient pas de panache et de bégaiements intellectuels, sous les regards amusés et compâtissants de l'ORL Michel Cymes ou du non moins fameux Yves Calvi qui ne demandent jamais à leurs invités, malgré la loi, de publier leurs liens d'intérêt avant de passer dans les étranges lucarnes.

Quoi qu'il en soit, et pour en revenir à nos moutons, et à l'important Claude Evin, fidèle chien chien du gouvernement qui fut le héraut du Parti Socialiste (non sans être passé par le PSU), se hissant ainsi, grâce à l'école de la République, du statut fort respectable d'éducateur spécialisé à celui plus rentable d'avocat, la centralisation régionale faite en sous-main par les services de la népotique Roselyne IMC va à l'encontre de ce qui est proposé en Grande-Bretagne récemment. Alors que les Britanniques mettent au point un système centré sur les Médecins Généralistes, les Français continuent de faire de l'hospitalo-centrisme, de la spécialité-mania et de dissuader les étudiants en médecine de devenir médecins généralistes.

La France est la patrie des experts auto proclamés et auto désignés, de l'académisme et du jacobinisme. La médecine française est une espèce de pyramide où, vers le haut, siègent les mandarins spécialistes qui exercent leur ministère en ne sachant même pas ce qu'est la médecine générale. Nous en avons l'habitude. Or, que font les Britanniques ? Exactement le contraire. Il faut dire qu'il y a longtemps que les Britanniques ont compris que la proximologie généraliste était plus importante que la spécialisation coûteuse et inefficace. Mais ils ont aussi compris que ce n'est pas seulement le nombre des médecins qui font la qualité de la médecine mais son contenu. Nous n'irons pas ici jusqu'à défendre bec et ongle le système britannique tant nous en connaissons les défauts et les imperfections mais nous soulignerons que la défense jusqu'au boutiste de la médecine libérale pure et dure et le soutien inconditionnel à la médecine de spécialité pendant des années n'ont pas rendu les syndicats médicaux plus acceptables...Il est vrai que favorisées par la langue anglaise les publications britanniques ne ressemblent en rien à celles du journal préféré des médecins généralistes français, le gratuit Quotidien du Médecin, il est vrai que favorisée par le Royal College of General Practice, la qualité des publications parlant de la médecine générale est incomparable avec ce que l'on lit en France. Et ne parlons pas de la prestigieuse revue Prescrire, la référence absolue des médecins généralistes français de gauche, bien pensants, anticapitalistes, écologistes, décéistes, Non merciistes, Lecheleaguistes, lecteurs de Télérama ces mêmes médecins qui, dans l'immense majorité des cas, n'ont jamais participé à un essai clinique en médecine générale (contrairement, nous y voilà, à nombre de leurs confrères britanniques) qui est tout sauf une revue de publications : Prescrire est, pour les publications scientifiques, au British Medical Journal ce que Sciences et Vie est au Journal du CNRS...
Ainsi donc la France possède-t-elle (sic) la meilleure médecine du monde (on ne sait pas où les Français ont vu cela...), les meilleurs grippologues du monde (dixit Bachelot, Houssin, Weber), le système universitaire le plus cadenassé et anti méritocratique qui soit (enfin des bonnes nouvelles) et la meilleure revue médicale du monde lue par l'élite de la médecine générale, l'avant-garde éclairée de la grande prescription mondialisée...

Où en étais-je ?

Et donc, chers amis médecins généralistes et chers amis patients ou malades, que prévoit le Livre Blanc Britannique ? Quatre-vingt pour cent des budgets du NHS consacrés à des consortiums de médecine générale... Qui rêve ici ? Et dans un horizon très rapide : avril 2013.
Et pendant ce temps l'aréopage syndical français se dispute, se chamaille, se tire dans les pattes, ne comprend pas qu'à quelques iotas près, ils sont touts d'accord sur l'essentiel : rien ne va plus pour la médecine générale.
Il faut désormais faire un numerus clausus sur les spécialités.
Il faut désormais interdire l'accès direct aux spécialistes avec comme corollaire le non remboursement complet des actes.
Il faut désormais imposer localement des groupes d'impairs afin d'organiser la gestion des patients.
Ces groupes d'impairs doivent allier généralistes et spécialistes libéraux et hospitaliers et infirmiers libéraux et hospitaliers ainsi que les autres professionnels de santé (kiné, orthophonistes et autres).
Cela suppose également, et probablement, le regroupement de médecins dans des locaux communs avec des professionnels de santé et des assistantes sociales...
Vaste projet. Bien plus large que celui de la proximologie vantée par les amis de l'Assurance Maladie.

Commencez par lire l'article et nous en reparlerons, ce sera un sujet récurrent de nos prochaines chroniques.

mardi 13 avril 2010

CLAUDE EVIN : EXFILTRATION VERS LE LIBERAL ETATISME


Dans l'indifférence générale, le nouveau président de l'Agence Régionale de Santé de l'Ile-de-France, Monsieur Claude Evin, ex diplômé d'une école d'éducateurs spécialisés, ex membre du PSU, et désormais Sarkozy boy, est en train de mettre en place un organisme monstrueux, dont l'objectif n'est pas de faire du mieux-disant en santé publique, mais de dépecer les structures anciennes au nom de l'efficacité libérale, mais de placer dans un organigramme digne des plus grandes bureaucraties mondiales les copains des copains des hauts fonctionnaires bien-pensants et incapables dont on ne savait quoi faire et qui exigeront du reporting dans leurs placards dorés avant une retraite bien méritée, mais d'éloigner du terrain les structures actives et agissantes, mais de fragiliser les structures médicales, mais de déplacer les personnels au nom de la mobilité, mais, au bout du compte, de préparer la libéralisation totale de la santé en annihilant les quelques volontés de contrôle et de solidarité qui persistaient...
Claude Evin n'aime pas le dialogue. Claude Evin s'aime. Claude Evin n'aime pas les syndicats. Claude Evin n'aime pas les médecins, des personnels comme les autres, Claude Evin, l'homme de la loi anti tabac, n'aime pas la santé publique, il y nomme des fonctionnaires sans titres et travaux, Claude Evin s'aime, Claude Evin soigne son libéralisme, Claude Evin fait du manageriat à la française, pas d'opérationnalité mais de la paperasse, des couches successives de contrôle étalées les unes sur les autres, imbriquées, sans queue ni tête et, encore plus, venues d'En Haut.
Claude Evin a intégré le libéralisme étatique à la française, version adaptée du sarkozysme qui est plutôt du libéralisme autoritaire, à ses ambitions personnelles.
Ainsi, la crise de la grippe A/H1N1v qui est en train de s'essouffler dans des problèmes de conflits d'intérêt qui permettent de cacher l'essentiel, à savoir l'inefficacité quasiment ontologique des vaccins anti grippaux, se reproduira-t-elle en d'autres domaines et est-elle en train de se reproduire pour l'introduction prochaine des nouveaux vaccins pour la nouvelle campagne de vaccination. Qui en parle ? Que dit actuellement Roselyne Glaxo ? Rien. Elle attend pour nous balancer au dernier moment ce qui aura été décidé par les nouveaux anciens experts de la grippe et, lors d'une conférence de presse où le grand Didier HousSAin sera présent avec un ou deux sous-fiffres de l'AFSSAPS ou du Comité Technique des Vaccinations, et nous dira qu'il faut se dépêcher, ne plus réfléchir et agir.
Claude Evin fait de même. Il décide, il tranche, il charcute, il dépèce. Sans concertation.
Claude Evin est en train de faire plus de mal que les autres transfuges, les Kouchner, Bockel, Besson et autres Amara.
Les médecins, faisons un peu de corporatisme, seront les plus mal lotis. Et les médecins généralistes encore plus. Monsieur Evin a déjà dit qu'il ne les aimait pas. Qui réagira ?
A suivre.